(Australia. Populations du choux.)



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C’est l’heure où les choux sont en fleurs.


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Des bataillons serrés de collemboles bleus digèrent l’écorce des plus vieux qui s’emmêlent.



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Pas de place au vide dans les fissures.

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Les habitants du chou sont à tous les étages.

D’abord les volants posés sur les bords extérieurs, banlieusards de la cité.

Un petit « cousin » d’ici, Trichocera maculipennis.

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Un Sciaridae mâle.



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Les Fucellia maritima. Espèce introduite et très commune ici.



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Et puis les insulaires, au cœur même de la cité chou.

Ceux là à défaut de voler, ils sautillent.

Où jouent la comédie comme la bluffante Calycopteryx moseleyi.

Des mouches aptères, qui ont perdu leurs ailes pour mieux stocker du gras (complexe de l’hivernant).

Faciles pour la photo des mouches sans ailes…et non…

A la moindre ombre elles se laissent tomber raides mortes sur le dos bien au fond du chou.

Bon j’ai quand même quelques clichés après une heure sur les genoux dans les cailloux la tête dans le chou…



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(Calycopteryx moseleyi, une des mouches aptères de Ker, espèce native et endémique des TAAFs.)

Comme il y a, toujours des exceptions, certaines mouches poussent le vice à avoir quand même des ailes mais qui ne leur permettent cependant toujours pas de voler…

Au mieux donc elles sautillent plus haut que celles qui n’ont pas du tout d’ailes.

Comme la (très) petite Amalopteryx maritima, mouche aux fines ailes en forme de bâtonnets poilus...



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sous l’humus des restes de choux.

(2 heures sur les genoux, cailloux, choux, pour la photo…coriace la mouche.)